Démarche Artistique


Mes projets de création sont basés sur mon obsession de la ré-contextualisation historique, de l'histoire expérimentale et de leur lien avec l'actualité.
J'ai choisi des images étant un outils pour développer mes idées, et pour répondre à mes problématiques. Le thème du projet est exploré du lieu d’habitation et de la vie quotidienne. Chaque projet a un sens unique qui poursuit une réflexion sur la notion de «Territoire» tel que la mondialisation, la migration humaine, l'exil, la diaspora, l'altérité etc.
J'ai commencé à m’entraîner à la photographie par le projet « Saint-Charles » (2013) dans lequel j'ai capturé l'état inhabituel et momentané des passants dans un Non-Lieu. Et puis, en 2014, j’ai réalisé la vidéo « Ilha Fromosa » qui est inspirée par une histoire d'exil de réfugié politique. Aussi, dans le projet « Négraille » (2015), en fonction de l’histoire expérimentale, à travers le parole du poète Martiniquais Aimé Césaire, ainsi que des cartes postales d'exposition coloniales, j’essaie de révéler « l’œil impérial» qui fait toujours son effet jusqu’au présent.

En ce moment (2018) je m’adonne dans deux projets : «Ani» et « Biographie de Ho Xuan Huong ».
Dans le premier projet, je me consacre à la recherche d'archives et à la création d'images. Il s’agit d’Ani, l'ancienne capitale de l'Arménie médiévale qui se situe aujourd’hui en Turquie. En effectuant le projet Ani, je tente d’examiner les interprétations diverses sur ce site monumental, qui sont formés par les différentes positions politiques arménienne et turque, et comment la communauté Arménienne et Turque en France ont formé leur identité sous l’influence de ces interprétations historiques de versions divergentes?
Le projet « Biographique de Ho Xuan Huong » s’interroge sur la situation critique des épouses Vietnamienne à Taïwan. En étudiant les « Chu Nom » poèmes de Ho Xuan Huong, poétesse féministe vietnamienne du XVIIIe siècle, et en comparant mes observations et mes recherches d’archives pendant mon séjours à la résidence d’artiste à Hô-Chi-Minh-Ville en 2016, je tente d'explorer les façades absentes des femmes vietnamiennes dans le discours patriotique de la société taïwanaise.